La tradition yogique nous dit qu'il contient tous les sons, tous les harmoniques et qu'il est par essence inaudible, incréé.
C'est la voix de Brahman qui éclaire les « voix de l'univers » que le méditant perçoit en état de réceptivité (Phillipe Barraqué, la voix qui guérit).
Le son OM agit sur le centre énergétique frontal Ajnâ situé dans l'espace entre les deux sourcils. Il a pour correspondance physique l'hypophyse, ou glande pituitaire. Cette glande située sous l'encéphale produit de nombreuses stimulines qui agissent sur la sécrétion des autres glandes endocrines comme la thyroïde ou les surrénales. Si l'on souffre de troubles endocriniens, on aura donc intérêt à visualiser l'hypophyse comme un point lumineux au centre de la tête et lui associer le son OM.
On retrouve entre le O et le M, une symbolique de mariage intérieur; le O circulaire est féminin, le M associé aux lignes droites est masculin, l'œil et l'iris associé au cœur de la fleur et les pétales.... En yoga, on appelle le troisième œil nâda ripa, la « forme du son ». C'est là que le OM résonne le plus naturellement.
Le docteur et chercheur Francis Lefébure, chef de clinique dans les hôpitaux parisiens fait remarquer que quand on pose la main sur la fontanelle antérieure d'un nourrisson qui crie, en faisant une sorte de « ouin », donc un son nasal, son hypophyse vibre particulièrement fort.
Le OM chanté n'est que la manifestation de son aspect vibratoire accessible à l'oreille humaine mais la véritable aventure a commencée avant le Big Bang et se prolonge dans le silence de sa conscience. Il est utile de l'entonner pour placer le travail de groupe en yoga dans sa dynamique, dans sa cohésion.
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