dimanche 22 novembre 2015

VIBRATION SONORE ET SCIENCE




C'est vers les années 30 que la communauté scientifique a commencée à s'intéresser aux effets des sons sur le cerveau avec la psychoacoustique. Harvey Fletcher et Wilden Munson ont publié des études en 1933 qui montrent que les sons peuvent avoir des effets physiques et des impacts physiologiques importants. Le son aurait même plus d'effet que les images sur les émotions.
Aujourd'hui les techniques de mesure des ondes cérébrales se sont perfectionnées. Les courbes le montrent : le son impacte non seulement l'esprit, les émotions mais aussi le corps (revue « inexplorée », magasine de l'INRESS).
La vibration sonore aurait cette capacité de remettre un certains ordre physique. L'industrie depuis plus d'un siècle utilise ce principe pour procéder à la séparation mécanique. Prenez du sable et des gravillons dans un récipient. Secouez-les gentiment. Vous verrez les gros morceaux se séparer des petits. Le son fait cela, il trie.
Le physicien Ernst Chladni  (18eme siècle) et aujourd'hui Alexander Lauterwasser ont montré cela , en mettant du sable sur une pièce métallique et en la frottant avec un archet vous obtenez des images sonores, on appelle cela la cymatique. En interagissant avec la matière, le son génère aussi des effets thermiques qui peuvent être utilisés aussi pour des traitements. Les kinésithérapeutes se servent d'ondes pour soigner des lésions et certains calculs sont des détruits à l’hôpital par des ultra-sons.
Selon Jean Paul Bibérian informe que « tout élément existant sur la terre a une vibration et produit des ondes électromagnétiques. ». Cela fait que notre propre corps est en quelque sorte ondulatoire. La notion de résonance entre en scène. Toutes les cellules de notre corps vibrent à une certaine fréquence. La santé résulte d'une entente entre tous ces niveaux qui doivent résonner ensemble de manière harmonieuse. Notre organisme serait fait de plusieurs milliards de vibrations plus ou moins fines, lentes, rapides, amples...et la santé le résultat d'une cohérence globale de toutes ces fréquences, à l'image d'un orchestre jouant un chef d’œuvre à l'unisson. Dans cette optique, la maladie résulterait d'une discordance locale de nos fréquence.
C'est ainsi que de nombreuses traditions et notamment la musique indienne ont développé des sciences du son avec des rythmes et harmoniques régis par des lois universelles.
Mario Beauregard met au point un dispositif avec des sons isochrones (à intervalles de temps égaux). Le cerveau est tout d'abord exposé à des ondes qui correspondent à son niveau d'activité, puis il est entraîné vers des ondes lentes. Il se produit comme un élargissement des frontières de l'identité, du petit moi, qui laisse place à l'émergence du Soi conscient.
En 1973, Robert Monroe met en évidence le « battement binaural » : lorsque un son est envoyé dans une oreille et un autre dans l'autre oreille, le cerveau émet une fréquence spécifique et génère une synchronisation des hémisphère cérébraux. Le cerveau rentre en ondes alpha (fréquences de relaxation profonde) et permet un relâchement de tout le corps, un apaisement des fonctions physiologique et du système nerveux parasympathique.
Tout ceci ressemble beaucoup à ce que font les chamanes depuis la nuit des temps, leurs tambours influencent nos ondes cérébrales. « Avec le tambour, il y a comme une accumulation énergétique et la création d'une information vibratoire qui va permettre à un moment une ouverture de la conscience, un basculement vers un monde onirique. Pour certaines traditions, ce monde est aussi réel que le notre. » détaille Alain Désir.
La vibration sonore, dans toute sa splendeur oscillatoire, serait un outil de choix pour nous soigner et nous faire grandir.

https://www.morebooks.de/store/fr/book/massages-et-vibrations-sonores/isbn/978-3-639-77325-5